Depuis quelques années je me sentais plutôt fier de faire beaucoup de choses à distance, de ne presque plus prendre l’avion à partir de Paris pour aller dépanner un serveur à Montpellier, comme cela se faisait à la fin des années 80. Même au niveau européen, quel plaisir de travailler avec Londres ou Munich sans même se déplacer, sans envoyer un seul papier si ce n’est la facture finale.

Donc, forcément, on est tenté de se dire qu’une boite comme FORMITEL doit avoir une très bonne empreinte CO2.

Mais une étude récente du Gartner vient de me remettre les idées en place. La part de l’informatique et des télécoms dans les émissions mondiales de CO2 est équivalente à celle du transport aérien (2% du total des émissions). Pour arriver à ce résultat ils prennent en compte les PC, les serveurs, les climatisations, la téléphonie (terminaux et infrastructure), les réseaux locaux et les imprimantes. Et l’étude de conclure que cela ne peut pas durer et que les acheteurs vont certainement inclure prochainement l’impact environnemental dans leurs décisions d’achat.