Un an déjà que je me suis lancé dans ce blog donc c’est tentant de faire un bilan.

La quantité n’est pas exceptlionnelle : environ 7000 visites d’aprés les statistiques fournies en ligne. Et des commentaires en nombre si faible que j’ose à peine en parler. Il faut dire que ce n’est pas toujours intuitif : pour émettre le premier commentaire il faut cliquer sur « pas de commentaires » (presque aussi curieux que l’interface windows dans laquelle il faut cliquer sur « démarrer » pour arrêter son micro…). Ca serait bien de pouvoir changer un peu cette interface. La présence sur la liste des blogs intéressants sur la page d’accueil du Monde semble avoir une nette influence (merci donc de me laisser dans cette liste !!)

Au-delà du quantitatif, 2 surprises au moins :

surprendre et être surpris. Les billets les plus lus ne sont pas ceux que l’on attendait. En ce qui me concerne, le billet ayant battu tous les records est celui mettant en parallèle la médiatisation de la mort de Sadam Hussein avec celle de François Mitterand . Et franchement il doit aussi être un de ceux les plus annexes par rapport à l’objet principal de ce blog (quoique comme disait Raymond Devos . . .)

bouger dans sa tête. Le fait de bloguer prend du temps certes, mais c’est aussi une manière de faire évoluer ses pensées, sa propre vision du monde. Pas seulement d’émettre vers des lecteurs inconnus. Je me suis rendu compte que quand on écrit aussi vite sur des sujets mouvants on se sent obligé d’aller au-delà des réactions « scregneugneu » fréquentes à la lecture des articles de journaux. Je pense sincèrement que certains billets m’on gentiment amené à pousser assez loin une réflexion que je n’aurais jamais finalisé si je n’avais pas écrit publiquement sur un tel sujet. C’est le cas par exemple du billet sur l’ère des milliards ou sur le parallèle entre les attentats suicides et les terroristes . Je le redis souvent à mes connaissances qui hésitent à se lancer, jugeant l’activité de blogueur trop chronophage : lancez vous, cela prendra du temps mais vous aidera aussi à avoir des idées neuves, à voir autrement notre planète.