Le français est une drôle de langue . . . J’avais déjà eu l’occasion de dénoncer sur ce blog certaines publicités Microsoft pour des rabais sur les licences de ces outils bureautiques, alors que des outils équivalents sont disponibles gracieusement dans une logique de logiciel libre.

Voilà que le mot de licence prend un autre sens dans cette grande maison. Microsoft supprime 5000 emplois donc nombre de personnes vont pouvoir se dire licenciées de chez Microsoft. De façon un peu cynique on pourrait y voir un nouvel exemple du contraste entre 2 logiques de vie basées soit sur l’avoir et l’accumulation de richesse, soit sur le fait d’être avant tout soi même. Peut on imaginer un sujet de philo pour le prochain Bac ? ou mieux une piste de réflexion pour le grand O de Sciences Po ? Les profs de français pourraient s’en mêler,voire carrément s’emmêler eux aussi « avoir une licence Microsoft ou être licenciés de chez Microsoft« .

Sans vouloir jouer aux Besancenot and Co, est ce bien raisonnable de licencier 5000 personnes quand on a encore un bénéfice annuel de 4,17 milliards de dollars ? Un calcul rapide sur la base de 200.000 dollars par personne amène à environ 1 milliard d’économie. Pas négligeable et ca devrait faire remonter le bénéfice. Mais c’est quand même un signal très négatif de voir Microsoft licencier pour la première fois de son histoire. Concurrencé par Google, cerné par les netbook sous Linux, même un géant peut se mettre à trembler.