C’est un lieu symbolique, le Collège de France, que VIVAGORA a choisi pour organisé le colloque sur l’INNOVATION RESPONSABLE. L’occasion pour l’auteur de ce blog de présenter à une audience attentive les premiers résultats du questionnaire interactif sur ce sujet, basés sur les 700 premières réponses.

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Suite aux demandes de plusieurs responsables de réseau qui souhaitent faire participer leurs membres, le questionnaire va rester en ligne un certain temps. Une analyse plus détaillée des résultats sera réalisée ensuite. Donc, si vous ne l’avez pas déjà fait, vous pouvez encore prendre quelques minutes pour nous faire part de votre opinion :
répondre au questionnaire

Compte tenu de la richesse du sujet et de la diversité des intervenants, il faudrait plusieurs journées pour pouvoir faire un résumé formel de cette journée. J’ai donc choisi de présenter uniquement quelques idées, illustrées par des photos de certains des plateaux.

Laurent SCHMITT nous apprend qu’il n’est pas si facile d’amener différents acteurs à travailler sur des projets domotiques, des bâtiments à énergie positive. Même quand on prend le temps de transformer son propre siège social en laboratoire d’expérimentation, impliquant chacun des salariés.

Des échanges intéressants sur le rôle des politiques dans la régulation des innovations. Une discussion presque vive sur la « métrique » du non financier, entre la chaire innovation de l’Ecole des Mines d’un côté et celle d’entreprenariat social de l’Essec de l’autre.

Fabienne HERLAUT nous présente le fonds d’investissement Eco mobilité Partenaires de la SNCF : des projets choisis en prenant en compte d’autres critères que la simple rentabilité financière.

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Dominique LE CHEVALLIER (GENERALI),  Daniel BERNARD (AFNOR), Yann DE KERORGUEN (Place Publique), Bernadette BENSAUDE-VINCENT (Université Paris Ouest), Stanislas VEILLET (Biophytis), Jeroen VAN DER SLUIJS (Université d’Utrecht, Institut Copernicus)

Stanilas VEILLET s’inquiète sur des réglementations trop restrictives qui bloquent le développement de produits pourtant naturels. Il prend comme exemple le nombre de fruits disponibles au Brésil (500) dont seulement une petite partie peut donner lieu à des productions en France.

Jeroen VAN DER SLUIJS nous donne des pistes pour passer du modèle « Post Modern » au « Post Normal Science ». Comment apprendre à travailler délibéremment avec les imperfections, à manager la qualité incertaine.

Comme souvent Bernadette BENSAUDE-VINCENT propose quelques formules frappantes en synthèse de sa table ronde : « prendre ses responsabilités en méconnaissance de cause », « il n’y a pas que les financiers qui spéculent ».

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Jean-Louis MISSIKA (Ville de Paris), Eric SEULLIET (La Fabrique du Futur), Andrès VILLAZON (Eco-conseil Habitat), Yann DE KERORGUEN (Place Publique), Stéphanie LACOUR (CNRS), William DAB (CNAM)

Avec Eric SEULLIET on découvre l’importance des Living Lab, laboratoires dans le monde réel, qui permettent aux citoyennes de tester des technologies en situation. Un réseau déjà riche de 129 laboratoires de ce type en Europe.

Jean Louis MISSIKA présente le laboratoire Paris Région Innovation. La façon dont la Ville de Paris s’organise pour dialoguer avec les citoyens pour préparer les futurs quartiers numériques.

William DAB insiste sur l’importance de faire participer les associations pour la résolution des problèmes complexes en santé (par exemple AIDS pour la lutte contre le SIDA).

Bravo à VIVAGORA pour avoir réuni des plateaux si diversifiés et d’aussi haute qualité. Comme certains dans la salle je reste un peu sur ma fin car l’importance des sujets évoqués mérite sans doute plus de temps et plus d’échanges. A quand une solution pour continuer à débattre sur le net, pour prolonger et multiplier les débats en séance ?