Ces jours ci on accuse une fois de plus les grandes écoles de chercher à protéger les classes sociales favorisées en refusant l’idée (ou le quota disent certains) de 30% de boursiers.

Je fais partie de ceux qui pensent que, même dans leur configuration actuelle, ces écoles peuvent déjà s’ouvrir à d’autres profils que les fils de cadres supérieurs. Le camarade de promo avec lequel j’ai gardé les liens d’amitiés les plus forts est d’ailleurs issu d’un milieu des plus modestes.

Je voudrais aussi apporter un témoignage concret pour montrer que ceux qui sortent de ces écoles n’ont pas tous comme objectif principal dans la vie de gagner un maximum d’argent en réservant les postes clés à l’élite dont ils font partie. Jerôme GUE qui sort aussi de la même promotion que la mienne (Centrale 1983) a choisi de devenir religieux jésuite et d’ouvrir à Toulouse l’école Dynameca pour former en apprentissage des jeunes gens en difficulté. Difficile de faire plus loin du pouvoir et des cercles financiers ! Un livre a été écrit pour présenter 39 expériences de jeunes : Plus forts que l’échec, par Georges JOUSSE, aux éditions de l’atelier. L’auteur vient donner une conférence à Paris le 13 Janvier . Si vous voulez savoir comment on peut trouver un vrai travail après être passé par les phases délinquance et prison venez l’écouter : invitation conférence .