Nous assistons à beau match contre les systèmes complexes depuis quelques semaines.

D’un côté, les laboratoires pharmaceutiques, Servier et le Médiator au premier plan, qui se débattent pour trouver les molécules les plus efficaces possible pour soigner les malades en évitant les effets secondaires. Leur objectif : comprendre la complexité des interactions de nos systèmes vivants pour mettre au point le médicament miracle, le prochain « blockbuster ».

De l’autre, depuis le rapport de l’IGAS, on sait (en doutions-nous?) que les règles qui régissent les AMM et remontées d’alerte sur les effets imprévus des médicaments déjà sur le marché sont loin d’être dénuées de défauts. Il faut donc revoir la gouvernance de l’AFSSAPS et ses nombreuses agences associées, trouver le moyen d’éviter les conflits d’intérêt, de gérer aux mieux les egos des différents spécialistes, tout cela sans casser les systèmes industriels qui sont censés créer des emplois et verser quelques impôts…

Et je ne cesse depuis quelques semaines de me poser cette question : de quel côté se situe la complexité la plus délicate à appréhender ?