Pendant que les députés et les sénateurs sont en train de se disputer pour savoir si il faut ou non autoriser l’utilisation des tests ADN pour prouver la fililiation dans le cadre d’un regroupement familial, l’actualité les a rattrapé, sans qu’ils s’en rendent compte apparemment.

Même le 13 heures de TF1 en a parlé pourtant ! A 83 ans Madeleine Morès revient de 40 ans passés en Algérie avec son mari pour retrouver son pays d’origine, la France. Mais elle s’aperçoit qu’une autre personne, portant le même nom et le même prénom touche sa retraite à sa place. C’est la comparaison de son ADN avec celui de son demi frère, habitant en Corse, qui vient de lui donner raison et lui permettre de retrouver son nom et peut être sa retraite à l’issue d’un interminable procès. Il me semble que l’on n’est pas si loin que cela du rapprochement familial, même si en l’occurrence il s’agit de personnes plus agêes. On est bien en tout cas en face d’un contexte dans lequel on utilise un test ADN pour qu’une personne ait le droit de (re)venir vivre en France, refaire ses papiers, et toucher des indemnités de retraite. Bon, tout le monde n’est pas amené à se battre contre une usurpation d’identité. Mais les tests ADN n’ont pas fini de faire parler d’eux !