Débat sur la transparence financière avec Marc BRAMMER RMG Sustainability Solutions UK, Mike WALLACE du Global Reporting Initiative Pays Bas et Gérard BRAUNBERGER journaliste au Frankfurter

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D’après un rapport récent, les grandes entreprise américaines utilisent 500 méthodes différentes pour calculer les émissions de gaz à effet de serre. Beaucoup (trop ?) de slides très riches projetés par Mike WALLACE. Une page impressionnante remplie des logos des sociétés intervenant sur la notation extra financière.

Vision globale assez pessimiste car de toute façon, pour les « guy » (très peu de femmes dans les métiers de finances….) les règles du jeux n’ont pas changé, même avec la dernière crise.

La finance est mondiale, les médias ne le sont pas assez : un journal comme le Frankfurter a des correspondants dans plusieurs pays mais ne peut pas couvrir le monde. La finance est devenue complexe et il est de plus en plus difficile pour les médias d’avoir de l’information fiable car les dirigeants sont préparés par des pros, les informations sont filtrées.

Gérard BRAUNBERGER regrette qu’Internet fasse de la désinformation, mais Internet pourrait aussi résoudre certains des problèmes de la notation extra-financière. Je suis persuadé que bien utilisé, ce média devrait permettre de faire en sorte que les méthodes de calcul convergent. De même qu’attend-on pour donner la parole à l’ensemble des acteurs dans l’entreprise et pas seulement les responsables ou dirigeants. Dans une autre séance on citera l’enquête « a great place to work » : pourquoi ne pas utiliser ce type d’informations pour alimenter les indicateurs de notation extra financière ?