Dans l’interview de Catherine VINCENT, Michel SERRES regrette que la Vie et la Terre n’aient pas été invitées à Copenhague. Pour désigner notre terre, l’air, l’eau, le feu et les êtres vivants, il propose le terme de « Biogée« .

Cette idée me semble proche d’un autre concept que l’on oublie dans les débats actuels : l’entropie . Quel autre concept pourrait couvrir à la fois les problèmes de CO2, de biodiversité, de mécanismes financiers, de multiplication des êtres vivants, de croissance versus décroissance ?

Récemment, une amie m’accusait gentiment d’utiliser ce concept typique des ingénieurs pour épater la galerie. Mais je l’ai rassurée (ou inquiétée ?) en lui avouant que je suis moi même loin d’avoir fait le tour d’un concept aussi riche. Si seulement nous pouvions nous arrêter de courir et prendre quelques jours pour réfléchir sereinement aux nouveaux éclairages que cette notion pourrait nous apporter pour faire face aux défis de notre si belle planète . . .