La taxe sur les transactions financières semble se mettre en place. Avec un taux de 0,2% elle est presque indolore pour le boursicoteur lambda, quasi négligeable par rapport aux frais de courtage.
Ce qui me chagrine au plus haut point c’est le fait que l’on puisse y échapper si l’on fait un « aller retour » dans la journée. C’est à dire si l’on spécule dans une même journée sur une hausse importante d’une action et qu’on la revend avant la clôture de la bourse. Les traders « haute fréquence » doivent se frotter les mains, eux qui sont capables de passer des milliers d’ordres en quelques secondes !
Pour ma part j’aurais plutôt viser un doublement de la taxe sur les échanges spéculatifs (ou, pourquoi pas, une taxe plus importante sur les profits générés par un « aller retour » sur une seule séance).
Quelqu’un peut il apporter un argument logique pour avoir laisser de côté les échanges « haute fréquence » ? Peut on connaître le pourcentage des échanges réalisés avec ces automates « haute fréquence » ? Si plus de la moitié des achats faits sont annulés dans la même journée, c’est plutôt moins de 0,1% finalement cette taxe…
One Comment
philippe vennier
Je suis aussi d’avis que la taxe doit être perçue sur les transactions à caractère spéculatif et être plus importante sur les actions court terme qui, je pense, ne font qu’amplifier les effets « yo-yo » des marchés et ne participe pas de l’investissement potentiellement créateur de richesses.
Autre préoccupation : comment (sur qui/quoi) est assise la taxe?
Risque-t-elle d’avoir des effets « collatéraux » comme décourager les transactions sur les places françaises?