Jetez l’argent par la fenêtre.
Il ne reviendra pas forcément par la porte….

Le gouvernement cherche à réduire les dépenses. Mais les fuites restent encore tellement importantes dans des appels d’offres mal optimisés ! Encore, aujourd’hui, nous venons de voir passer un appel d’offre d’une grande université qui demande à contacter par téléphone uniquement de 3.000 à 4.000 étudiants pour savoir ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils ont fait de leur diplôme.

Surcoût induit par le fait d’imposer un entretien téléphonique comme unique moyen de recueillir les informations : probablement entre 10.000 et 40.000 euros en fonction du fournisseur retenu.

Bien sûr ce ne sont pas les milliards recherchés par nos ministres, mais nous en voyons passer tellement des appels d’offres plein de fuites budgétaires… Qu’attendent nos ministres pour installer dans leur cabinet une personne compétente chargée de jeter un oeil sur le contenu des appels d’offres ?

Au-delà de l’aspect budgétaire, notons au passage que, pour un questionnaire arborescent d’environ 150 questions (c’est précisé dans le cahier des charges de l’AO…) il est beaucoup plus rapide de répondre en ligne en lisant les questions que d’attendre que quelqu’un vous lise une à une les modalités de réponses au téléphone. Pour éviter ce genre d’erreur il existe un livre qui reprend ces différents aspects.