Pour une fois que le Monde traite du mind mapping, réjouissons nous! Merci Catherine ROLLOT d’aborder ce sujet. Par contre, quel dommage de se cantonner aux usages individuels ! Curieusement ce petit article, du supplément l’époque en date du 12 juin, n’est pas accessible en ligne. Donc je ne peux pas vous en fournir le lien.

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Même si Tony BUZAN n’en avait jamais rêvé c’est bien dans le cadre des utilisations collectives que les cartes d’idées se montrent révolutionnaires, surtout depuis que des outils pratiques, certains en open source, permettent facilement de modeler en temps réel les idées exprimées par chaque membre d’un groupe de travail. Bon, Tony étant au début centré sur les cartes faites à la main, et plutôt du genre technophobe, un peu normal qu’il n’ait pas foncé sur les utilisations en groupe. Chez FORMITEL nous avons au contraire décidé de partager cette passion pour les travaux en groupe vraiment participatifs et nous organisons régulièrement des webinars en accès libre (inscription aux webinars). Car je reste convaincu que si des cartes d’idées étaient utilisées lors des COPXX ou pour s’entendre autour de la loi travail, nous avancerions beaucoup plus vite ! D’ailleurs Catherine, les exemples que vous citez chez l’homme de Cromagnon étaient bien destinés à un usage en groupe me semble-t-il : difficile d’emporter dans sa poche le bout de grotte sur lequel la carte avait été dessinée !

On devine un peu aussi, Chère Catherine, que votre balance semble plutôt pencher du côté du contre. Je ne sais pas ce qui me fait dire cela, sans doute mon intuition féminine… Mais quelque chose me rassure au fond de moi : si l’on enlève ses lunettes, la mise en forme que vous avez choisie pour votre article est presque une mind map : un centre, des branches… 🙂