Encore un nouveau concept IDI pour Intelligent Device Integration (intégration d’objets intelligents en français).

L’interview de Martin ILLSLEY (Accenture) m’ayant laissé sur ma faim, je décide d’en savoir plus sur le web. En effet, pour les 2 exemples cités : facturation plus rapide de produits utilisés par les clients et intervention préventive sur des bus avant que les pannes apparaissent, il me semble qu’il y a plein d’autres solutions que l’IDI.

Un des premières pages parlant des IDI dans google concerne deligens. Beaucoup de pub mais pas d’exemple. Un partenaire est cité pour les online survey avec Pollman (why not Pollwoman ?). Et vous savez quoi ? L’outil utilisé pour faire ces enquêtes en ligne n’est même pas inter actif. Juste des formulaires classiques mais à sens unique : de la tête du participant vers la base de données, sans utilisation des technologies pour renvoyer un profil minimum au participant ! Même en faisant appel au bon vieux syndrôme du cordonnier souvent mal chaussé, j’ai du mal à leur faire confiance pour innover sur des systèmes autrement complexes si les outils utilisés au quotidien restent aussi simplistes !

Ca me laisse une drôle d’impression, assez désagréable 🙁 . En gros il semblerait que l’on porte plus d’attention à l’intelligence des objets destinés à être intégrés qu’à celle des êtres humains qui restent tout de même les utilisateurs des services ou produits concernés par l’intégration de ces objets dits intelligents. A quelle vitesse nous sommes en train d’oublier les démarches qualité totale, les méthodes de résolution de problèmes en groupe qui permettaient de se mettre à plusieurs pour tordre le cou à un problème ! D’après les recherches en cours, ce sont plutôt aux objets que l’on apprend à communiquer ensemble. Alors qu’il reste tant à faire pour que les hommes puissent aussi mieux se comprendre, accepter les différences… En prolongeant un peu cette réflexion arrive bien vite la question suivante : à partir de quel niveau d’intelligence les objets seront-ils capables eux aussi d’entrer en conflit ? tenter de détruire les objets étrangers pour protéger leur territoires ?

Les grands comme Accenture, IBM, SAP et autres s’en mêlent donc il est probable que cette mode va de toute façon prendre de l’importance, les étiquettes RFID en étant la partie la plus visible. A surveiller donc.  D’autant plus que d’un point de vue phonétique, la proximité entre IDI et le terme anglais « idea » aussi bien que français « idées » risque vite d’induire de curieux rapprochements pas toujours conscients.