Les anglais viennent d’autoriser les scientifiques à travailler avec des chimères. Des petites choses vivantes dans lesquelles sont mélangées des morceaux d’hommes et des morceaux d’animaux. Les articles se veulent rassurants. Il n’y aura pas de chromosomes pour la partie animale, juste de l’adn mytochondrial pour permettre au nouvel être de grandir plus facilement. Et en plus ils jurent de détruire ces drôles d’objets au bout de 14 jours maximum, de ne jamais chercher à les implanter dans un utérus, qu’il soit animal ou humain. Bon presque rassurant tout cela. Sur le papier en tout cas.

Mais sur la même page du monde, juste en dessous, un autre article qui signale 300 surirradiés de plus à Epinal. A cause d’un appareil et d’un logiciel mal paramétrés.

Comme tous les ingénieurs je suis très sensible aux avancées de la science et ne tiens pas à la freiner. Mais à votre avis, qu’est ce qui est le plus difficile : savoir régler correctement un appareil de radiologie ? ou être certains que l’on maîtrise ces drôles de petites choses semi naturelles que l’on va tuer au bout de 14 jours ?

Nos amis les anglais viennent d’ailleurs de montrer que ce n’etait pas si facile que cela de contrôler ce qui se passe dans leurs laboratoires sécurisés puisque l’institut de la santé animale (IAH) serait « probablement » à l’origine des derniers cas de fièvre aphteuse. Espérons que les contrôles de la Human Fertilisation and Embryologie Authoriy (HFEA) chargée d’évaluer chacun des projets utilisant des chimères, s’avèreront plus efficaces…