La Fing, dans le cadre du festival Futur en Seine, a imaginé un drôle de projet : la montre verte . Cette montre, que l’on peut aussi porter au poignet, est un capteur d’ozone, de bruit et un GPS. A intervalle régulier elle peut envoyer ces informations vers le téléphone portable qui les renvoit vers un serveur. Après anonymisation les données peuvent être consultées sur une carte.

Il y a d’autres projets curieux présentés sur le site de Futur en Seine mais la montre verte a retenu mon attention. Elle me semble en ligne avec ce groupe de travail annoncé sur le site de centrale éthique : les indicateurs globaux non financiers du développement durable.

En dehors du nécessaire et délicat anonymat des données transmises (comment l’assurer avec certitude ?) le projet amène plusieurs réflexions. A quand ce genre de capteurs intégrés directement dans le téléphone ? Gageons que pour le capteur de bruit, en tout cas, cela ne devrait pas être insurmontable… On peut aussi se demander quelles autres données le système pourrait aisèment remonter. Qu’il s’agisse de données relatives à l’environnement physique (température ? pression ? CO2 ? humidité ?) ou de données perçues (environnement agréable, présence de personnes sympathiques ou agressives, opinion, choix de trajet . . .). D’un point de vue choix technologiques le projet paraît à la fois audacieux et pourtant pas forcément en avance sur les étudiants allemands qui ont réussi à créer un réseau permettant de localiser les téléphones à la fois en blue tooth, wifi, gsm et gps. Si la montre verte reste proche du téléphone, pas sûr qu’il soit besoin d’y inclure un GPS…