Beau papier de Jean TIROLE dans Le Monde du 3 novembre 2009 sur la difficulté des négociations climatiques au niveau mondial.

Même s’il ne le dit pas aussi brutalement que moi (mais bon, il est chercheur en économie…) on devine bien que la transformation en outils financiers des droits à polluer n’est pas la panacée. Il faudrait au moins qu’elle puisse se faire au niveau mondial (alors que nous avons déjà 2 bourses différentes rien qu’en Europe !).

J’ai retenu aussi en particulier un des points qu’il propose pour la feuille de route pour Copenhague : le déploiement d’un réseau de satellites capables de mesurer précisément le niveau des émission dans chaque pays. Nous aurions sans doute des surprises entre les déclarations et les vrais émissions… Cela me rappelle un groupe de travail que nous affichons sur le site de centrale éthique : mettre en place des indicateurs globaux non financiers du développement durable. J’avais plutôt imaginé des capteurs que des satellites survolant nos territoires. Mais pourquoi pas, cela va semble-t-il dans le même sens. Sans mettre en place un nouveau système coûteux je reste persuadé que nous disposons déjà d’un grand nombre de mesures locales qui consolidées astucieusement permettraient d’y voir plus clair (expression bien choisie ?) sur l’état de notre planète.