Plus que 48 heures. Et toujours pas facile de choisir . . . Je repense à l’article de Michel Baranski et Rida Laraki (CNRS et Ecole polytechnique) sur une nouvelle théorie electorale : le jugement majoritaire. Ce terme ne dit pas tout donc il faut rappeler le principe.
Au lieu de choisir de façon tranchante un seul candidat, chaque électeur est appelé à exprimer, pour chaque candidat, sur son aptitude à être un président « très bien », « bien », « assez bien », « passable », « insuffisant » ou encore « à rejeter ». La mention majoritaire de chaque candidat est alors obtenue en calculant la médiane des votes le concernant. Un seul tour suffit.
Rien n’empêche ceux qui ne souhaitent voir qu’un seul homme (ou une seule femme…) à l’arrivée de ne cocher qu’une case, en laissant les autres lignes blanches.
Le dépouillement serait sans doute un peu plus complexe si on reste sur des supports papier. Mais les nouvelles technologies ne sont elles pas là pour nous aider à mettre en place ce genre de procédés ?
On pourrait même imaginer de détailler un peu plus avec plusieurs lignes pour chaque candidat ? Une ligne pour la politique économique, une autre pour le social, l’éducation, la sécurité, l’environnement, l’international ? En plus cela faciliterait les alliances pour la composition du futur gouverment. Un tiers de Royal, un tiers de Sarkozy, un tiers de Bayrou, un petit tiers de … (les fan de pagnol se doutent bien que comme pour le picon grenadine, tout dépend de la grosseur des tiers…)
En tout cas, en ce qui me concerne, le fait de pouvoir faire part d’une appréciation sur chaque candidat plutôt que de devoir en choisir un seul me rendrait la tâche plus facile dimanche prochain…
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[…] Après les chercheurs (voir mon billet sur le jugement majoritaire ) le CAS (Centre d’Analyse Stratégique) prend aussi le temps de réfléchir à d’autres modes de scrutins et même de les expérimenter. […]