Quand j’étais petit deux métiers me faisaient réver, sans doute à cause des beaux livres avec des images que l’on m’avait offert (avez vous eu les mêmes ?). Le garagiste qui réparait tout (le tracteur qui marchait avant comme une tortue… ce qui était génial c’est que tout le monde repartait de chez lui avec un grand sourire) et le journaliste. J’ai encore en mémoire la page sur laquelle il descend de l’avion avec les papiers qui sortent de ses poches, en train de courir dans l’escalier tout en mettant une nouvelle ampoule dans le flash de son appareil photo…
Mais les temps ont changé. Voilà que les journalistes du Journal du Dimanche et de Paris Match votent à plus de 90% l’arrêt de leur collaboration avec les sites web de leur groupe parce que leur travail supplémentaire n’est pas pris en compte dans leur rémunération.
Bien sûr, si on se met à leur place, on comprend leur réaction.
Mais se rendent ils compte que dans le même temps des dizaines de milliers de personnes sans carte de presse prennent le temps de blogger sans aucune rémunération (et même parfois en payant pour faire héberger leur blog !) ? Avant de prendre cette décision ont-ils eu la présence d’esprit de comparer leurs salaires avec ceux des dirigeants qui ont osé sauter le pas comme rue89 ou autre médiapart ?
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