Ce matin sur le chemin de l’école, Lucas, en CM2, m’a récité sa leçon d’histoire. Il y est question de 1789, de grave crise financière, et d’un roi qui convoque les états généraux . . .
Il est facile sur Internet de retrouver le début de cette convocation :
De par le roi, notre âme et féal, nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour nous aider à surmonter toutes les difficultés où nous nous trouvons, relativement à l’état de nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume.
Cette révision m’amène plusieurs questions réflexions :
– quel serait l’équivalent aujourd’hui des états généraux ? Une commission de plus du genre Atali ? Une saisie de la CNDP ? Quelque chose qui reste à inventer ? En tout cas nos 2 chambres semblent bien éloignées de la réprésentation de l’époque du tiers état (12 gentilshommes, 18 maires de grandes villes, 162 magistrats de bailliages ou sénéchaussées, 110 avocats, 114 médecins, 162 négociants, propriétaires ou cultivateurs, et 110 commerçants, agriculteurs et industriels)
– pourquoi l’instutrice n’ouvre-t-elle pas une comparaison avec la crise actuelle ?
– que reciterons dans 100 ans les élèves de CM2 sur la façon dont ceux qui nous dirigent sont en train de gérer les crises ?
One Comment
institutrice
On voit bien que l’histoire est un éternel recommencement dont on ne sait guère tirer les leçons.