Comme quoi les priorités en matière d’éducation ne sont pas les mêmes dans tous les pays européens !
En France, vous ne pouvez pas avoir échapper au débat autour de l’objectif de 30% de boursiers dans nos grandes écoles. Il s’agit donc d’un niveau minimum souhaité. La solution ne semble pas évidente puisque nous n’en sommes pas encore à la moitié à ce jour.
En Italie, le même chiffre prend une toute autre signification ! La Ministre de l’instruction publique, Mariastrella GELMINI, vient d’écrire à toutes les écoles de son pays pour leur indiquer un plafond maximal de 30% d’élèves étrangers par classe dès septembre 2010 (et j’ignore si cette mesure a été proposée suite à un débat sur l’identité nationale…).
Bon, bien sûr, on ne peut pas comparer les écoles italiennes primaires et secondaires avec nos grandes écoles. Mais le fait que le même chiffre soit utilisé avec 2 logiques totalement différentes me donne envie de jouer avec de façon un peu provocante . . . Et si l’Italie exigeait un minimum de 5% d’élèves étrangers par classe au lieu d’utiliser un plafond maximal (peut être faudrait il moduler un peu si ils sont 11% dans le nord et 4 fois moins dans le sud…). Inverser la logique en France va être plus difficile : quel ministre aurait le courage d’exiger qu’au moins 10% de fils de cadre sup. se retrouvent parmi ceux qui sortent du système éducatif sans diplôme ou dans chacune des filières universitaires pour lesquelles on sait pertinemment que les débouchés sur le marché de l’emploi sont inexistants ou presque ?!!
Je suis sûr que vous avez d’autres idées pour inverser ces logiques : n’hésitez pas à les laisser en commentaires sur ce billet !
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