Ce jeudi matin, l’association des Centraliens recevait Nicolas DUFOURCQ, Directeur Général de Bpifrance. L’occasion pour votre serviteur de présenter les résultats de la seconde vague du baromètre Face à Face Industrie, supporté par FORMITEL, mais aussi de découvrir un dirigeant sympathique qui sait où il va, bien décidé à « mettre l’argent au travail » de la façon la plus efficace possible.
Quelques messages saisis au vol :
L’argent est là, un milliard de subvention à l’innovation par exemple, mais ce qui manque le plus reste la confiance.
L’ouverture du capital est un moment clé au même titre que la première communion. Tant que l’on n’a pas fait sa première communion on n’est pas chrétien. Un entrepreneur ne le devient vraiment que le jour où il ouvre son capital.
L’important pour Bpifrance était de passer le test des canards boiteux, de savoir dire non aux demandes présentes des politiques. Il a été passé, par exemple, en refusant d’investir dans Petroplus.
Au sujet du rôle des régions, les présidents des conseils généraux sont tous en demande d’industries. Ils sont « désidéologisés » (sic)
Il y a en France des gens qui ont réussi, qui ont su s’entourer de leur propre mafia (au sens positif du terme). La mafia de Niel n’est pas la même que celle de Kosciusko ou de Simoncini.
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