Une nouvelle réunion ce mardi 15 organisée à la DIACT (Délégation interministérielle
à l’aménagement et la compétitivité des territoires) par le Cercle de réflexion TIC21. Sujet intéressant : les TIC peuvent-elles réduire la mobilité, permettre entre autre de diminuer les émissions de CO2 dans une logique de développement durable ? Et 4 intervenants aux discours variés : Richard COLLIN, Daniel KAPLAN, Thierry GAUDIN (dans l’ordre sur la photo) avec Jacques LAGORCE (qui était de mon côté de la table).
Un échange passionnant compte tenu du niveau des intervenants mais peu de personnes pour les écouter. Un peu égoïste je dirais tant mieux : c’était plus facile de prendre la parole ensuite pour réagir à leurs interventions.
Même si aucune conclusion ferme ne peut être dégagée, disons que le consensus est plutôt négatif sur la question posée. Il semble que ceux qui communiquent le plus sont aussi ceux qui voyagent le plus sur un plan professionnel. Quelques espoirs du côté des grands groupes qui limitent les voyages en avion, avant tout pour réduire les coûts. Et les conducteurs utilisateurs de GPS qui semblent faire environ 12% de kilomètres en moins que ceux qui n’en utilisent pas (étude réalisée en Hollande, mais comment prendre en compte la signature C02 du système GPS qui permet d’économiser ces quelques kilomètres…).
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être présent mardi soir, quelques phrases surprenantes captées au fil des discours :
- apprendre à travailler à distance et faire avancer le développement durable ont un point commun : le plus dur est de faire évoluer les comportements,
- l’empreinte CO2 d’un avatar de second life est du même ordre que celle d’un habitant du brésil,
- aux US les candidats mettent de plus en plus leur cotation Ebay sur leur CV
One Comment
Christian MARTIN
Pablo,
Faire circuler les connaissances, plutôt que les KILOS, c’est la réflexion que je me fais depuis que j’interviens dans le domaine du e-learning. L’intervention à distance représente aujourd’hui plus de 50% de mon chiffre d’affaires, même si les réunions en face à face n’ont pas été supprimées (ce que je ne souhaite pas nécessairement) leur nombre et efficacité pourrait être optimisés par des travaux préparatoires et d’approfondissement à distance, de manière synchrone ou asynchrone. C’est notre absence de maîtrise de ces modalités d’interaction qui en freine l’usage, mais c’est en pratiquant que l’on va acquérir la maîtrise…
Christian