Journée chargée hier pour un samedi. J’ai commencé par l’assemblée générale de la Société des Lecteurs du Monde, qui, comme son nom ne l’indique pas, rassemble en fait des actionnaires (la plupart lecteurs fidèles bien entendu…). Une moyenne d’âge pour le moins élevée… Les projets d’abandonner la cotation en bourse (84.000 euros par an de frais financiers pour gérer ces actions !!) pour évoluer vers une autre structure serait certainement une opportunité pour faire rentrer une autre génération.
Bravo à Bernard ANGAUD, le Président, pour avoir géré une matinée dynamique, avec de véritables moments d’échanges, même si les réponses aux questions de la salle restent souvent « nous allons en parler tout à l’heure. »
Merci à Pierre BERGE d’avoir fait une fois de plus le déplacement pour assister à l’AG (une personne dans la salle regrette de n’avoir jamais vu ni Matthieu PIGASE ni Xavier NIEL…). En plus Pierre vient avec une bonne nouvelle : d’après l’OJD, Le Monde est le journal qui a le plus progressé en kiosque en avril (thanks « panama papers »…). Sans que le terme RSE soit prononcé, Louis DREYFUS nous rassure sur la façon dont s’est déroulée la fermeture de l’imprimerie dont Le Monde était propriétaire. 60 millions d’euros sur la table pour gérer la disparition de 300 postes de travail, avec une économie prévue de 6 millions d’euros par an.
Jérôme FENOGLIO cite le chiffre de plus d’un milliard (1,5 ?) de contacts l’année dernière entre Le Monde et ses lecteurs. Cela serait intéressant d’en savoir plus sur la forme de ses contacts. Personnellement je reste sidéré par le peu d’importance accordée à l’écosystème qui s’est construit autour du Monde, de sa direction et de ses journalistes. Par un mot par exemple sur la blogsphère. Or, si vous êtes en train de lire ce billet c’est bien grâce au Monde, qui héberge ce blog, mais il n’a pas été écrit par un journaliste salarié. Je reste convaincu que, si les journalistes sont nécessaires pour des travaux de fond il faut arrêter de considérer qu’ils sont les seuls émetteurs d’information.
On reparle aussi des problèmes de fautes de styles et d’orthographe quelques minutes après s’être effrayés de l’arrivée des robots logiciels capables d’écrire tout seuls des articles, y compris en recréant l’ambiance d’un match de football américain. Pas certain que cela me rassure lorsque Jérôme explique qui oui, il y a toujours des personnes dont le métier reste de corriger manuellement les articles. Si chaque journaliste (et même chaque correcteur…) acceptait d’utiliser un logiciel de correction automatique aucune faute de frappe ne passerait à travers le tamis. Pourquoi donc des outils très efficaces comme antidote paraissent-ils tabous chez les personnes en charge de fabriquer un journal de qualité ?
Fin de journée dans un tout autre domaine : #festUP , « le temps des héros » à la Bellevilloise. Moyenne d’âge totalement différente : presque plus de cheveux blancs (à part les miens…). Nicolas FROISSARD nous rappelle la cadence incroyable des manifestations du groupement UP (une manifestation par semaine) et le dynamisme du réseau social UP, 30.000 membres déjà.
Mais nous nous sommes surtout déplacés, avec mon plus jeune fils, pour assister à l’exposé de Christophe GALFARD sur les planètes et l’avenir de l’Univers. Je découvre un orateur passionné et pédagogue. On regrette juste de ne pas pouvoir vivre quelques milliards d’années pour avoir le temps d’aller visiter toutes ces galaxies !
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