Le salon du bourget fêtait ses 100 ans cette semaine. Une occasion sans doute unique de voir voler les unes après les autres un nombre incroyable de machines volantes surgies de différentes époques.
Je reste toujours émerveillé par le spectacle de l’A380 en vol. Au sol il est surtout imposant par sa taille mais en l’air on a l’impression qu’il joue avec les coussins d’air, qu’il virevolte presque comme un patineur sur sa glace.
Nous avons aussi eu la chance de voir en vol le fameux Blériot qui a traversé la manche pour la première fois en 1909. Comment ne pas être fier d’avoir fait l’Ecole Centrale quand ont voit ce que certains anciens imaginaient il y a 100 ans ! L’école rendait d’ailleurs un hommage des plus modernes à cet ancien élève avec une démonstration d’un logiciel de conception en 3D permettant de travailler en virtuel sur la maquette du Blériot.
Cri du coeur de lucas quand le blériot est apparu dans le ciel « mais papa, il est en bois celui là !! « . Et bien oui, il est en bois et en plus cela se voit !!
Voir ensemble la plus frêle et la plus grosse des machines volantes, quel saisissant contraste. Il faut chercher le Blériot pour le voir dans le ciel, pratiquement de la taille d’un moustique.
Sur le stand du CNES une belle maquette, mobile, de l’engin que la NASA va envoyer sur Mars dans quelques années. Renseignements pris, la maquette a été entièrement réalisée par des élèves en BTS de plusieurs lycées du côté de Toulouse. En espérant que ce genre d’initiatives donnera envie à plus de jeunes de se tourner vers les métiers techniques qui ont tant de mal à séduire. Il parait que même les gars de la NASA n’en sont pas revenus quand ils sont passés sur le stand !
Un grand bravo aussi aux commentateurs des présentations en vol. Loin d’être uniquement techniques les commentaires étaient un vrai cours sur l’histoire de l’aviation. On apprenait ainsi que lors des premiers vols transatlantiques sur les constellations, les passagers avaient de vrais lits pour dormir et que l’avion était remorqué sur un parking pour leur permettre de continuer à dormir dans l’avion à l’arrivée au bourget au petit matin . . . Comme on est loin des rotations infernales des avions modernes dans lesquels les agents de propreté on a peine le temps de passer l’aspirateur entre deux vols !
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