Une grande séance de l’Observatoire Des Cadres, hier au CNAM, autour de Etienne KLEIN avec Yves LICHTENBERGER comme répondant pour parler de l’ambivalence de la science, de notre rapport au progrès.
Je ne vais pas avoir la prétention de résumer ici 3/4 d’heures d’exposé très dense. Etienne n’hésitant pas à descendre bien loin dans les modèles scientifiques et à prendre de la hauteur en citant CONDORCET, ORWELL, BAUDELAIRE, Paul VALERY et bien d’autres… Alors je vais me concentrer sur les quelques moments où les bancs de l’amphi Robert FAURE du CNAM ont été secoués par des éclats de rire (ceux qui connaissent les bancs en question sauront qu’il faut vraiment rire très fort… ).
D’abord sur l’attitude des jeunes face aux sciences dures, leur narcissisme exhacerbé qui les fait réagir spontanément sur les équations d’Enstein « euh ouais… euh…. je la sens pas trop cette équation… ». L’attractivité des sciences dures pour les jeunes est sans doute en train de baisser, mais on devine aussi que certains membres du corps enseignant ont du mal à gérer certains comportements.
Nous avons aussi beaucoup tourné autour du VHLC (pas à la même vitesse que les particules qui s’y fracassent tout de même…). Ainsi a-t-on appris que l’anneau accélérateur allait être arrêté le 20/12/2012 afin que l’on ne puisse pas l’accuser d’être à l’origine de la fin du monde, prévue par certains ce jour là.
On a évoqué aussi ces neutrinos, qui voyageant plus vite que la vitesse de la lumière, permettraient d’envoyer des messages vers le passé. Certains y croient dur comme fer, tel ce citoyen suisse arrêté récemment en train de rôder dans les locaux de l’accélérateur, cherchant le meilleur moyen de le détruire. Son argument est imparable : il vient du futur et il est un des rares rescapés de la catastrophe déclenchée par les travaux du VHLC. Ce sont des groupes de neutrinos qui lui ont permis de revenir vers le passé et tenter de sauver l’humanité en arrêtant à temps la machine infernale.
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