La réunion « Mardi de 4 D » du 12 Septembre était consacrée au « grenelle ». Un beau plateau qui a permis de saisir certaines des postures des participants aux 5 groupes de travail. Toutes les parties prenantes n’étaient pas représentées (ni patron ni industriel par exemple) mais déjà les positions des ONG s’avèrent sensiblement différentes.
Certaines se demandent très clairement si elles ne risquent pas de perdre leur crédibilité en restant jusqu’à la fin du processus. Partir en claquant la porte en cours de route est-il le meilleur moyen de défendre ses points de vue ? de se positionner comme les défenseurs les plus virulents de l’environnement ?
Tout le monde s’accorde en tout cas pour affirmer qu’il y a un réel dialogue dans les groupes. Même les acteurs attendus avant tout sur des positions défensives sont venus apporter leurs propositions aux groupes de travail, y compris les représentants du patronat.
Le programme prévoyait de parler du grenelle lui même, de son organisation. Mais les prises de paroles ce mardi soir ont souvent porté sur le fond, les mesures potentielles et les espoirs attachés à leur mise en oeuvre. Je reste donc sur ma faim sur l’organisation elle même, les méthodes d’animation ou les outils utilisés pour aider les participants à dégager des consensus. 4 réunions seulement pour chaque groupe de travail, avec des enjeux aussi forts, c’est peu !
Le grand public, le citoyen lambda, risque d’être lui même peu sollicité : quelques réunions dans une poignée de grandes villes et la possibilité de réagir sur Internet (sous quelle forme ?). Pourtant nombreuses sont les attentes des personnes ne faisant pas partie des 250 selectionnés. Attentes aussi bien d’information que d’espace d’expression. Les applaudissements nourris qu’a obtenu le monsieur qui a pris la parole du fond de la salle pour proposer que l’ensemble des débats soit enregistrés puis mis en ligne en mp3 en sont sans doute la meilleure preuve.
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