Est ce que Benoît HOPQUIN et Martine LARONCHE discutent souvent ensemble ? Ils nous offrent en tout cas un beau contraste entre leurs 2 articles du Monde du 18 Septembre.

D’abord une double page de Benoît sur le désespoir des cadres, « la comédie du bonheur », le management devenu invivable. Tout semble bien noir dans les grands groupes et pour bien vivre il faut mieux aller garder des chèvres.

Puis l’article plus court, totalement à contre pied, de Martine, sur les week ends d’intégration des grandes écoles. Exemplaire celui de l’ESCEM Tours Poitiers, axé sur la solidarité, l’engagement au service des autres. Le projet pédagogique a retenu quatre valeurs : l’engagement, l’intégrité, la curiosité et l’humilité. Si les jeunes cadres qui entrent sur le marché du travail, en plus d’être nés avec les nouvelles technologies, sont réellement imprégnés de telles valeurs, cela va être une double révolution ! Pas certain que cela fasse remonter l’ESCEM dans le classement de Shangaï et pourtant cela me semble vraiment aller dans le bon sens (ces 2 mots pouvant d’ailleurs être lus de bien des façons dans le cas présent !! j’en ai trouvé 3. et vous ?)