Des témoignages très sincères apportés par les participants à la table ronde organisée par l’association 4D mardi 16 décembre sur l’après Poznan (de gauche à droite sur la photo  :

– Bruno CHARLES, Vice Président du Grand Lyon

– Morgane CREACH, du réseau Action Climat

– Pierre RADANE, Président de 4D

– Denis LOYER, de l’Agence Française de Développement

– Laurence TUBIANA, de l’Institut du Dev. Durable et des Relations Internationales

– puis plus tard Dominique LE MASNE du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes

08121601.1229899823.gif

(désolé pour la qualité, mais salle somble + contre jour avec le projecteur dans le dos des orateurs…)

Si personne n’est vraiment enflammé par un optimisme béa, pratiquement tout le monde s’accorde pour dire que les lignes continuent à bouger, que les postures changent. Les pays du Sud entre autres ont décidé de prendre la parole et de faire des propositions. Le contenu du paquet climat enfin signé par les dirigeants européens semble diversement apprécié.

Pour illustrer la complexité des négociations en cours, Pierre RADANE nous propose une réprésentation schématique des stratégies de négociation de chacun des grands camps. Par exemple les photos ci dessous présentent la stratégie de la Chine, comparée à la voix royale qui permettrait des négociations les plus efficaces.

08121602.1229899617.jpg

08121603.1229899647.jpg

Des schémas très clairs que vous pouvez retrouver dans le document baltic diamonds sur le site de 4D. Cela signifie-t-il que les négociations ont dépassé un stade purement verbal ou textuel pour être supportées par de véritables schémas ? Pas sûr…

De plus ces schémas sont sans doute trop clairs pour servir de véritables bases de négociations ! Surtout imposés par une des parties prenantes… Par contre je reste convaincu que d’autres outils permettant de construire, forger des représentations communes, pendant les séances de travail, pourraient s’avérer très efficaces. Compte tenu de la complexité de la gouvernance de ces négociations, je ne vois pas très bien qui pourrait prendre le risque d’imposer une nouvelle méthode de travail. Et pourtant . . .