Ils sont quand même forts en marketing et campagne de presse chez Microsoft. Tous les journalistes sont en train d’expliquer que Natal, le nouveau projet ludique de Microsoft, va révolutionner l’industrie du jeux. Plus de manette mais une caméra avec un logiciel d’analyse des mouvements pour interagir avec les jeux.
C’est quand même oublier un peu vite qu’à la fin de l’année 2000 la PS2 de Sony avec l’EyeToy a fait fureur. La petit caméra était déjà associée à d’excellents programmes de jeux spécialement conçus. La formule de présentation était on ne plus explicite : La manette c’est ton corps. J’avoue que le père Noël avait craqué à l’époque. Mais j’ai vu ensuite pour la première fois mes fils transpirer en jouant à un jeu vidéo ! Même les grands s’y étaient laissés prendre, en particulier avec le jeux consistant à bouger les bras le plus vite possible pour nettoyer des carreaux virtuels qui se remplissaient inlassablement de mousse sale.
Curieusement je viens de lire que Natal servirait dans plein de jeux mais probablement pas dans « Street Figther » parce que cela reviendrait à se battre réellement devant le canapé. Pourtant, avec l’EyeToy déjà, le jeux de combat contre les robots, même si les coups de poings étaient donnés dans le vide, était très prenant !!
Les journalistes semblent assez faciles à séduire. Les publics B to B sont moins tendres. Ainsi il y a 2 semaines, une salle remplie de professionnels dans le secteur des nouvelles technologies a éclaté plusieurs fois de rire en écoutant à la tribune un haut responsable de Microsoft France. Les crises d’hilarité ont été déclenchées par certains détails de la démarche de déménagement du siège des Ullys vers Issy les Moulineaux. Déjà le nom du projet « new order work » peut sembler un peu pompeux. Mais quand on apprend qu’il s’agit surtout de permettre aux salariés de se connecter à distance au réseau de l’entreprise (si si !) et à apprendre à ne pas mettre en destinataire d’un mail les gens qui ne sont pas concernés par le contenu du message, on croit rêver ! De quoi se demander comment il est encore possible de vraiment innover dans les très grandes entreprises . . .
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