Eh bien ! Il ne se passe plus un mois sans que l’on découvre des choses curieuses et pas très éthiques autour du marché du CO2.
En décembre nous avions eu droit à une belle arnaque à la TVA de quelques milliards d’euros. En février c’était une prise de contrôle sur les serveurs qui permettait de faire s’évanouir dans la nature quelques millions d’euros (seulement…).
Et ces jours-ci, Hervé KEMPF nous apprend carrément que BlueNext, la bourse européenne des émissions de gaz carbonique, a dû être arrêtée. La raison est si grossière que j’en reste pantois : numéroter tous les droits à émission pour être certain que des petits filous ne s’amusent pas à les revendre plusieurs fois, les réintroduire sur le marché européen lorsqu’ils ont été vendus plus loin, par exemple au Japon. Si j’ai bien compris, jusqu’alors, ces messieurs les banquiers fonctionnaient en gros avec des carnets de chèques sur lesquels aucun chèque n’était numéroté ??!!
Le même article nous apprend que les pays de l’Est et en particulier la Russie qui ont reçu en cadeau à la mise en place du système des milliards de tonnes d’émission fictives pourraient bien rapidement les mettre sur le marché et tout faire basculer.
Le Général de Gaulle traitait l’ONU de « machin », il en penserait quoi de notre système de gestion des droits à polluer !! Messieurs de la Commission européenne, quand vous aurez fini de vous embrouiller dans les problèmes d’OGM, vous voudrez bien remettre à plat ce truc là avant qu’il nous pète vraiment dans les doigts ?
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