On croit connaître plutôt bien Paris et puis on découvre encore des lieux charmants. Par exemple cette antenne de la Columbia University dans laquelle l’IDDRI organisait la rencontre de ce midi sur le thème de l’économie du partage. De quoi avoir envie de redevenir étudiant…

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Damien DEMAILLY nous a présenté les grandes lignes du rapport récent de l’IDDRI sur l’économie du partage. Sa présentation est d’ailleurs téléchargeable. Rien n’est simple en fait autour de cette notion à commencer par ce constat paradoxal « l’économie du partage n’a pas de définition partagée« . Cela s’est d’ailleurs bien ressenti lors de la séance des questions réponses. Même si la salle était plutôt acquise à ces notions de partages, les prises de paroles et les remarques n’étaient pas toutes positives sur les prises de position des intervenants.

14101401François-Michel LAMBERT, député EELV avait un rôle difficile : représenter à la fois les pouvoirs publics et l’Institut de l’Economie Circulaire. Pas simple de toucher à la fiscalité en France 🙁 Antonin LEONARD présentait ouishare et nous a rappelé combien cet écosystème était dynamique avec les apparitions / disparitions de nombreuses startup.

Nous avons beaucoup parlé de l’autopartage et des achats sur ebay. Tous les effets ne sont pas forcément positifs, en particulier attention à l’effet rebond qui favorise l’hyperconsommation et amène à consommer plus puisque l’on peut moins cher donc plus. D’après différentes enquêtes, la motivation de ceux qui vont vers l’économie de partage est avant tout économique « retrouver du pouvoir d’achat », loin devant les considérations environnementales.