Journée du mercredi 21 au world forum de Lille. Toujours autant de personnes intéressantes croisées dans les couloirs du grand siècle. A tel point que l’on oublie parfois que la conférence a déjà commencé. Une première conférence la matin qui permet de découvrir 3 entreprises qui ont choisi de mettre en avant les compétences et les talents de leur personnel.
15102402Passionnant d’écouter Herve KNECHT qui a su réorienter en quelques semaines toutes les activités d’ALTEREOS pour sauver son entreprise qui fait travailler surtout des handicapés. Yves DUCROCQ a su de son côté trouver le « géotrouvetou » caché dans un des ateliers de l’entreprise FRAPIN pour résister aux pinceaux chinois, inventer le rouleau à peinture. Moins convaincu par la présentation de Maxence D’HELLEMMES : comment un logiciel de détection de profil d’innovateurs pourrait il vraiment faciliter les travaux collaboratifs en faisant l’impasse sur, justement, les autres outils logiciels qui deviennent incontournables pour supporter cette collaboration ? Un peu décevant aussi que le test eplankton présenté comme très efficace ne soit pas en partie accessible en accès libre.
151024Autre conférence sur les alternatives au fameux PNB, le produit national brut en début d’aprés midi. Pavan SUKHDEV présente les défauts des entreprises encore gourvernées dans un mode «1920 » et des pistes pour migrer vers un modèle « 2020 ». Pour Pavan 4 parties prenantes externes ont aussi leurs rôles à jouer :
– les agences de publicité, pour évoluer vers un marketing plus éthique,
– les états pour prendre en compte dans les impôts les externalités positives et négatives,
– les banques pour mieux investir et adapter leur taux,
– les agences de notations et organismes certificateurs
je suis un peu surpris que l’éducation et la formation ne soient pas aussi citées. Comment faire évoluer les pratiques de ces 4 catégories d’acteurs si les gens qui les dirigent continuent à être formés dans des écoles d’ingénieurs ou management encore basées sur le modèle « 1920 » ? Daniel BOZONNET nous fait ensuite découvrir la façon dont UPM s’y prend pour gérer de façon la plus durable possible prêt de 1.000.000 hectares de forêt : conservation d’un équilibre entre les tranches d’âges d’arbres, gestion de la biodiversité et des incendies. On apprend ainsi que certaines familles d’insectes sont équipées par la nature pour détecter les incendies à 20 kilomètres de distance et se rapprocher ensuite des zones incendiées sur lesquelles elles peuvent se développer plus facilement.