Les Face à Face CentraleSupelec recevaient Vendredi 18 au matin Frédéric SANCHEZ, Président du Directoire de FIVES, groupe qui conçoit et réalise des machines, des équipements de procédé et des lignes de production. Une histoire passionnante racontée par un homme passionné : comment hypothéquer sa maison pour racheter une société dont plus personne ne veut et la transformer en un groupe capable de faire 1,5 milliards d’euro de chiffre d’affaires quelques années plus tard. Nous sommes même remontés quelques décennies plus loin puisque j’ai appris que c’est dans les locaux de FIVES LILLE que les paroles de l’internationale ont été écrites !

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Frédéric SANCHEZ se veut optimiste pour l’avenir, même si les résultats de la douzième vague du baromètre confiance dans l’industrie animé par FORMITEL semblent montrer que la confiance baisse à nouveau (voir résultats). Pour lui, malgré la rigidité du système français, les cartes sont en train de se redistribuer au niveau mondial, entre les grandes régions du monde et l’Europe peut y prendre sa place.

Nous avons aussi beaucoup parler innovation, encore plus incontournable pour une société d’ingénierie. Les partenariats doivent être bien réglés pour gérer les droits de propriété, par exemple lorsque les nouveaux pneus haut de gamme de MICHELIN sont mis en forme grâce à des structures métalliques innovantes imprimées en 3D par FIVES. L’innovation indissociable du fait que le management doit accepter le droit à l’échec, toutes les initiatives ne pouvant pas déboucher sur un succès.

D’ailleurs Frédéric SANCHEZ a beaucoup insisté sur les managers et leurs valeurs, concepts chers au président de Centrale Ethique, auteur de ce billet. Nous apprenons ainsi que Frédéric SANCHEZ n’investit pas seulement du temps dans les instances du MEDEF mais aussi dans l’association Paul RICOEUR. Choisir ses collaborateurs en étant attentif à l’équilibre entre « avoir, pouvoir et vouloir » très présent dans la philosophie de Paul RICOEUR, miser sur la confiance, accepter les échecs…autant de fibres positives dans l’ADN du groupe FIVES. Dommage que je ne sois pas un jeune diplômé à la recherche d’un emploi car j’aurais déjà envoyé mon CV !